Collective CAF au Canigou, 13-14 février 1999

Syl, Geneviève&Jean-Pierre, Jean-Frédéric, Didier&Véro, Jacqueline, Sylvie

Toulouse 9h. Au diable les propositions d'ITI de passer par le col de Jau, on préfère l'autoroute et le passage par l'est. Seulement une voiture, bourrée, les 4 autres nous rejoindront au refuge. 3h toutes pauses comprise pour rejoindre le col de Jou, 1125m. Il fait grand soleil et pas si froid que ça à l'abri du vent.

On chausse ... et on déchausse pour traverser une zone sans neige ... et on recommence. C'est skiable à partir de 1300m (le lacet suivant la première jonction sentier-route). 2h plus tard au refuge de Mariailles, 1700m.

Acceuil chaleureux par la gardienne. On rechausse (16h15) pour monter à la taupinière voisine, à travers la forêt, au sud du refuge. 2118m. On prolonge vers le sud pour descendre sous le col ???. Plaque sous la crête. Neige poudreuse mais lourde, puis travaillée par le vent. On se laisse ensuite glisser sur la piste jusqu'au refuge. Soirée confortable où la gardienne nous laisse cuisiner dans la salle commune, au chaud. Il y a même de l'eau chaude pour faire la vaisselle.

6h30. Magie de l'électricité solaire; j'appuie sur le bouton et la salle s'illumine. Vraiment un refuge de montagne ? Le ciel est toujours clair, le thermomètre affiche -10C, soit 5 degré de plus que la veille (-15C). Bizarre. On commence à glisser à 7h50. Le sentier n'est pas très enneigé et il faut déchausser. Ca s'améliore un peu ensuite. 50mn pour rejoindre le col vert, 1861m. On continue en traversée (traces de skieurs de la veille). Les couloirs d'avalanches sont impressionnant mais sans danger aujourd'hui. Couteaux. On rejoit enfin le torrent au point 1964m après une petite descente dans une pente raide pas vraiment agréable (le premier a ôté toute la neige!). La trace de l'autre côté est plus agréable, on monte enfin. On rejoint rapidement la cabanne Arago, 2123m. Pause. Tentatives vaines d'ouverture de la porte (coincée par la glace ?).

La suite est plutôt plate; j'ai hâte d'avancer pour découvrir ce qui nous attend dans la face sud du sommet. Ouf, ça passe juste sur une bande de neige qui rejoint la brèche Durier. Raide, neige dure, la majorité laisse les skis plus bas. Le chemin est enneigé jusqu'au bas du couloir. Crampons. La neige est bonne dans le couloir, la cheminée qui suit est sèche.

En haut nous attend Picollo le chien de la gardienne qui nous a suivi (hum, devancé) depuis le refuge. 7 au sommets (Jacqueline et Sylvie sont restées sous la brèche), 5h toutes pauses comprises depuis le refuge. Collation au sommet, pratiquement pas de vent.

On devine la côte méditéranéenne. Perics et Carlit à l'ouest.

La neige du couloir est ramollie pour la descente. On rechausse les skis vers 14h. Neige facile jusqu'au point 1964, on se fait plaisir. Petite remontée éprouvante dans de la neige où on s'enfonce jusqu'aux cuisses. La traversée qui suit est bien plus facile que ce qu'on craignait (ça descend peu). Col vert à 15h50. Encore du chasse neige jusqu'au lacet puis on termine les skis sur le sac. 16h30 au refuge. Le chien nous a devancé. Longue pause, thé, puis descente sur la piste en neige dure où les raquetteurs ont tout massacré. On arrive avec l'obscurité à la voiture, 18h45. Vent violent sur l'autoroute. Toulouse à 22h20. Une sortie honorable par risque 4 annoncé sur toute la chaîne.


Last Update: